Le principe de non-ingérence en droit international signifie qu’un État ne peut pas intervenir dans les affaires internes d’un autre État (comme sa politique, son économie ou son organisation sociale). C’est une règle qui vise à protéger la souveraineté des États.
Un État peut intervenir dans les affaires d’un autre seulement si ce dernier en fait la demande.
Le Conseil de sécurité de l’ONU peut autoriser une intervention militaire pour rétablir la paix ou maintenir la sécurité internationale.
Les États peuvent aussi intervenir, sous l’autorité de l’ONU, pour des raisons humanitaires.
Menace à la paix et à la sécurité mondiale
Catastrophe naturelle majeure
Protection et sécurisation de l’aide alimentaire en zone de guerre
Absence de protection pour la population civile
Crimes contre l’humanité
Génocide
Le Conseil de sécurité doit voter à 9 membres sur 15 en faveur d'une ou plusieurs des interventions suivantes, et ce, sans qu'aucun membre permanent n'applique son Veto.
Envoi des Casques bleus
Sanctions économiques internationales
Action militaire
Pouvoir de veto : Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) peuvent bloquer une décision, même si la majorité est en faveur.
Lenteur d’action : Les processus de négociation sont souvent longs, ce qui empêche d’intervenir rapidement lors de crises.
Respect de la souveraineté : L’ONU ne peut pas imposer ses décisions à un État sans son accord, sauf cas exceptionnel (génocide, crimes contre l’humanité, menace grave à la paix).
Manque de moyens : Les missions de paix dépendent de la volonté et de l’argent fournis par les États membres.
Inégalités entre pays : Certains États ont beaucoup plus de pouvoir et d’influence que d’autres, ce qui crée un déséquilibre.